dimanche 7 novembre 2010

:: Obama attaque aussi les enseignants et les écoles publiques

Obama a intensifié les efforts de Bush pour transformer des écoles publiques en établissements privés dont certains sont gérés par des sociétés d’éducation à but lucratif, certains par des institutions religieuses, d’autres par de grandes entreprises industrielles intéressées par des formations limitées destinées à leurs propres besoins, d’autres encore par des universités qui veulent en faire des laboratoires pour leurs recherches sur l’éducation ou la formation des nouveaux enseignants.

La prétendue réforme de Bush appelée « No Child Left Behind » (« Aucun enfant laissé au bord du chemin ») a donné aux districts scolaires locaux un prétexte pour se débarrasser des enseignants ayant le plus d’ancienneté, c’est-à-dire les mieux payés, en les remplaçant par des personnels jetables, à bas coût. Mais le programme d’Obama « Race to the Top » (« La course au sommet ») a aggravé ces attaques : au milieu d’une crise économique asséchant les ressources des écoles, le ministère de l’Éducation d’Obama a ouvertement déclaré qu’il refuserait les fonds fédéraux pour cette « course au sommet » aux systèmes scolaires locaux qui ne supprimeraient pas les avantages des enseignants liés à l’ancienneté et qui ne lieraient pas les salaires de ces derniers aux résultats des tests obtenus par les élèves.

Il est évident que les enfants ne peuvent que souffrir de telles mesures. Néanmoins, tout cela est dissimulé sous l’emballage cynique de leur intérêt, tout comme l’avaient été les prétendues réformes de l’éducation de Bush. Le véritable but de toutes ces mesures est de réduire les fonds publics dépensés pour les écoles publiques, libérant ainsi une plus grande part des budgets des États et des villes pour les grandes entreprises qui leur sucent déjà le sang dans tout le pays.

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