lundi 24 septembre 2012

:: Le "marxisme-léninisme" (maoïste), idéologie petite-bourgeoise ?

Trotsky écrivait en 1932 : « Celui qui, en politique, juge selon les étiquettes et les dénominations, et non selon les faits sociaux, est perdu ». C’est pourquoi la seule attitude juste, pour des marxistes dignes de ce nom, devant l’affirmation devenue article constitutionnel, que « le marxisme, le léninisme, la pensée maotsétoung constituent le fondement théorique sur lequel (l’État chinois) guide sa pensée », doit être d’essayer de voir quels phénomènes sociaux se cachent derrière ces références constantes au marxisme et au léninisme.
Le marxisme est à la fois une conception scientifique et prolétarienne du monde. Scientifique, parce qu’il ne part d’aucun a priori sur ce que devraient être les relations entre les hommes dans une société « idéale », mais de l’étude des sociétés humaines, présentes et passées, de leur histoire, et du moteur de leur histoire -la lutte des classes pour dégager quelles peuvent être les voies futures de l’humanité. Prolétarienne, parce que le prolétariat est la seule classe sociale qui peut assurer la transformation socialiste du monde, et donc s’emparer du marxisme, du socialisme scientifique, pour en faire l’outil de cette transformation. Mais cela ne signifie évidemment pas que le prolétariat soit la seule force sociale qui puisse, pour les besoins de sa politique, faire référence au marxisme.
Il y a déjà longtemps qu’un certain nombre d’intellectuels bourgeois, ou même d’éléments issus de la classe ouvrière mais subissant la pression de l’idéologie bourgeoise, ont élaboré des conceptions politiques se référant au marxisme, mais n’ayant plus rien de commun avec la volonté de transformation révolutionnaire qui anime celui-ci. Le révisionnisme réformiste est aussi vieux que le mouvement ouvrier, et il s’est d’autant plus facilement développé au sein de celui-ci qu’il n’avait qu’à puiser dans l’arsenal des précurseurs du marxisme, des socialistes utopiques, pour y trouver des idées prétendument nouvelles. Plus d’un siècle plus tard, on voit encore, d’ailleurs, des gens aller rechercher l’inspiration chez ces précurseurs et emprunter tel ou tel élément de leurs théories - qui avaient joué à l’époque un rôle positif dans l’élaboration d’une conception scientifique du socialisme - pour les opposer à cette conception scientifique du socialisme qu’est le marxisme.
De simple corruption des conceptions socialistes sous l’influence de l’idéologie des classes dominantes, le réformisme est ensuite devenu pour celles-ci un moyen de gouvernement, quand elles ont découvert qu’elles pouvaient l’utiliser, en tant que conception politique, ainsi que les hommes et que les organisations qui propagent ces conceptions, pour mieux tromper les exploités. Le réformisme - qui promet un monde meilleur pour un futur indéterminé - est ainsi entré peu à peu en concurrence avec l’emprise déclinante de la religion et de ses promesses d’un « autre monde », comme opium du peuple.
Le socialisme, et les espoirs qu’il a soulevés parmi les exploités, ont d’ailleurs été tels qu’on ne compte plus les politiciens bourgeois qui s’en réclament. Au point que ce ne sont pas seulement les organisations ouvrières réformistes, passées corps et âme du côté de l’ordre bourgeois, qui se proclament « socialistes », mais parfois même les pires ennemis de la classe ouvrière et de ses organisations, comme l’ont parfaitement montré les exemples du fascisme italien et du nazisme.
Il ne faut donc pas oublier tout cela quand on parle des différents régimes qui se disent socialistes de par le monde, que ce soit l’Allemagne de Helmut Schmidt, ou l’Égypte de Sadate. Mais ces considérations générales ne suffisent manifestement pas a expliquer la volonté des dirigeants chinois de se proclamer les meilleurs continuateurs de Marx et de Lénine volonté qui dépasse le cadre de vagues références au socialisme, tel que cela est si fréquent dans les pays du Tiers-Monde ayant quelques velléités d’indépendance par rapport à la domination impérialiste.

L’idéologie stalinienne, idéologie "ouvrière dégénérée"...

La phraséologie révolutionnaire des dirigeants chinois, qui ont expliqué pendant des années que la guerre entre le « camp socialiste » et l’impérialisme est inévitable (bien qu’ils aient beaucoup changé de ton depuis leur entrée à l’ONU, et la normalisation partielle de leurs relations avec les USA) et qui viennent de proclamer aujourd’hui officiellement que leur État est une « dictature du prolétariat » (bien que l’utilisation de ces termes dans des textes non constitutionnels pour caractériser l’État chinois remonte à au moins une quinzaine d’années), jointe au fait que le parti qui exerce le pouvoir en Chine est issu de l’Internationale Communiste, tout cela a certes contribué à égarer de nombreuses tendances du mouvement révolutionnaire dans leur appréciation de ce qu’est la Chine d’aujourd’hui, et de ce qu’a été la révolution qui lui a donné naissance il y a vingt-cinq ans. Au point que l’immense majorité des groupes et des tendances d’extrême gauche considèrent la Chine comme un État ouvrier « dégénéré », ou « déformé », en dépit du fait que le prolétariat n’a joué aucun rôle politique autonome dans la révolution de 1949 et qu’il n’y a jamais exercé le pouvoir d’État, fut-ce pendant une brève période.
Mais de telles conceptions prouvent simplement que leurs auteurs n’ont rien compris au rôle qu’a joué l’idéologie stalinienne, non seulement en Chine, mais également dans un certain nombre d’autres pays. Car il serait absolument faux de faire de cette idéologie quelque chose de spécifiquement « ouvrier » à cause de ses origines.
Suivant en cela l’exemple des thermidoriens français qui accomplirent à la fin du XVIIIe siècle le mouvement de réaction qui suivit la chute de Robespierre en camouflant leurs buts politiques par l’utilisation du vocabulaire et des slogans de l’époque de la montée révolutionnaire, la bureaucratie stalinienne se garda bien d’engager la lutte pour le pouvoir au nom de la dénonciation du marxisme et de la tradition internationaliste du bolchevisme. La mort de Lénine survint au contraire à point nommé pour permettre à Staline de se référer à celui-ci sans crainte d’être contredit par celui qui avait été l’âme de la révolution russe. Elle n’essaya même pas de se démarquer sur tel ou tel point des positions défendues dans un passé plus ou moins récent par les révolutionnaires communistes. Elle se contenta de tenter de justifier ses positions politiques du moment à coups de citations détachées de leur contexte, voire carrément tronquées, de Marx, d’Engels et de Lénine, donnant ainsi naissance à une espèce de scolastique « marxiste » n’ayant plus rien à voir avec le marxisme, en tant que dialectique de la lutte des classes, et que théorie de la transformation révolutionnaire de la société.
Tous les efforts des intellectuels staliniens furent ainsi consacrés à tenter de construire des justifications « marxistes » de la politique de la bureaucratie.
Dans le domaine de la politique intérieure, ce fut l’élaboration de la théorie du « socialisme dans un seul pays », qui présenta les efforts énormes imposés aux masses populaires pour essayer de développer une économie nationale, le maintien et même l’accroissement des inégalités hiérarchiques, la toute puissance de l’appareil d’État, la dictature policière et l’asservissement de la pensée, comme le fin du fin du socialisme.
Dans le domaine de la politique extérieure, ce fut de plus en plus systématiquement après les coups de barre ultra-gauche de la troisième période, la justification de la politique d’alignement des différents PC derrière leur bourgeoisie nationale, quand cela servait les intérêts diplomatiques de la bureaucratie.
Dans les pays capitalistes avancés, cette mise des PC à la remorque de la bourgeoisie nationale se fit à partir de 1935 au nom de la politique des « Fronts populaires ». Mais dans les pays coloniaux et semi-coloniaux, elle avait commencé beaucoup plus tôt, précisément en Chine, avec la politique d’alignement du PCC. sur le Kuomintang qui devait aboutir au drame de 1927, mais qui devait néanmoins être systématiquement reprise par la suite, dans bien d’autres pays.
A l’origine, il s’agissait pour la bureaucratie stalinienne de dévoyer l’énergie révolutionnaire des masses chinoises par une politique cherchant à ne pas mécontenter la bourgeoisie nationale, et donc à ne pas remettre en cause l’alliance conclue par la bureaucratie avec celle-ci. Les théoriciens de l’Internationale stalinienne exhumèrent donc les dépouilles politiques du menchevisme russe sur la révolution « par étapes », c’est-à-dire sur la prétendue nécessité, pour le prolétariat, de laisser le rôle dirigeant de la révolution à la bourgeoisie nationale, sous prétexte que les tâches de la révolution démocratique bourgeoise n’avaient pas été accomplies. Ils exhumèrent également les vieilles divergences qui avaient opposé Lénine et Trotsky entre la révolution russe de 1905 et celle de 1917, pour condamner la théorie de la révolution permanente, que les faits avaient pourtant magnifiquement confirmée en octobre 17, et pour défendre au nom du « vieux bolchevisme » une politique qui était précisément à l’exact opposé de la tradition bolchevique, qui avait toujours défendu l’idée d’une organisation et d’une politique indépendantes du prolétariat, et affirmé l’incapacité de la bourgeoisie nationale à diriger la révolution démocratique bourgeoise dans un pays sous-développé.
Le Parti Communiste Chinois des années 1925-27 était un parti sans tradition et sans expérience révolutionnaire. Mais c’était néanmoins un parti authentiquement lié à la classe ouvrière, et regroupant les meilleurs éléments de celle-ci, les travailleurs les plus conscients et les plus combatifs. La politique menchevique de reconnaissance du caractère uniquement démocratique-bourgeois de la révolution à venir, et de recherche d’une alliance à tout prix avec la bourgeoisie nationale que l’Internationale stalinienne lui fit mener, n’était alors destinée qu’à égarer la classe ouvrière chinoise, qu’à la détourner d’une politique authentiquement communiste. Mais il n’y aura pratiquement rien à changer à cette politique opportuniste quand le Parti Communiste Chinois se transformera en une direction petite-bourgeoise radicale, quand il deviendra exclusivement le porte-parole de la petite-bourgeoisie jacobine.

... ou idéologie petite-bourgeoise nationaliste ?

C’est ce qui arrivera après la répression de 1927, quand le PCC. sera écrasé dans les villes, et ne réussira à survivre que dans les campagnes, complètement coupé du prolétariat urbain, de ses aspirations et de ses luttes. Par sa composition sociale, par les revendications qu’il fut alors amené à défendre, le PCC. devint alors un parti essentiellement paysan. Mais il n’était pas et ne pouvait pas être, à long terme, le représentant de la paysannerie, pour la simple raison qu’il n’y avait pas plus de place en Chine qu’ailleurs pour un parti paysan indépendant et de la bourgeoisie et du prolétariat. Encadré, dirigé par des éléments issus de la petite bourgeoisie intellectuelle des villes, le PCC. allait tout naturellement servir de pont entre la petite bourgeoisie urbaine radicale et la grande masse de la paysannerie, mettant l’énergie révolutionnaire du mécontentement paysan au service d’une politique démocratique-bourgeoise radicale (encore que n’excluant pas la recherche systématique d’un compromis avec Tchang Kai Chek).
Cette évolution, que, Trotsky avait pronostiquée dès 1932, allait se révéler au grand jour pendant la guerre sino-japonaise, et les événements qui allaient suivre.
Ce serait donc une lourde erreur que de voir dans la révolution chinoise de 1949 une révolution prolétarienne « déformée », parce que dirigée par un parti « communiste » lui-même déformé par l’influence stalinienne. Quelle qu’ait été la similitude entre le langage tenu alors par le PCC. et celui qu’il tenait vingt-deux ans plus tôt, quelles qu’aient été ses références au communisme, ce parti n’avait plus rien d’un parti prolétarien. Et dans une révolution où le prolétariat n’intervint d’ailleurs jamais comme force politique autonome, il accéda au pouvoir en tant que porte-parole de la petite bourgeoisie radicale, ; en s’appuyant sur un profond mouvement de masse paysan, et en bénéficiant de la bienveillance de toute une partie de la bourgeoisie nationale complètement écoeurée par le régime pourri de Tchang Kai Chek.
En dépit de leur phraséologie « communiste », c’est donc aux destinées d’un État bourgeois authentique que Mao Tsé Toung et les siens président donc depuis lors. Et s’ils n’ont pas renoncé depuis à cette phraséologie, ce n’est pas simplement parce que rien ne les y contraignait, c’est parce que l’idéologie stalinienne, qui leur avait si bien servi pour parvenir au pouvoir, pouvait aussi mieux leur servir que tout autre pour l’exercer.
L’élimination de toute participation des masses à la vie politique, au nom de la « dictature du prolétariat », leur encadrement, le rejet de leurs revendications au nom de la lutte contre l’esprit « bourgeois », l’appel à l’effort au nom de la construction du « socialisme », l’intervention massive de l’État pour essayer de développer l’économie nationale, tout cela s’était fait en URSS dans le cadre d’un État ouvrier dégénéré. Mais comment la petite bourgeoisie radicale n’aurait-elle pas adopté un tel programme ? Pourquoi n’aurait-elle pas repris à son compte une idéologie qui la justifiait au nom des intérêts mêmes des masses travailleuses, au nom des’ idéaux les plus susceptibles de toucher celles-ci ?
Cette appropriation de l’idéologie stalinienne allait d’ailleurs se révéler d’autant plus adéquate que dans les années qui suivirent la fondation de la République Populaire de Chine, les dirigeants du PCC. se virent amenés, sous la pression des événements, et de l’impérialisme, à s’engager dans une politique de nationalisations de plus en plus complète, dans une politique de plus en plus « socialiste », au sens que donnent à ce mot ceux qui n’y voient que l’intervention de l’État - indépendamment de la nature de classe de celui-ci dans la vie économique.
Cette intervention de l’État n’a d’ailleurs rien d’exceptionnel dans les pays sous-développés, où la bourgeoisie nationale est trop faible pour pouvoir espérer développer une économie nationale par ses propres moyens. Et elle n’est même pas propre au Tiers-Monde, puisqu’elle devient au contraire de plus en plus systématique dans les pays impérialistes décadents, non seulement sous forme de commandes et de subventions, mais également sous forme de prise en charge directe de certains secteurs de l’économie. C’est ainsi qu’en France, un travailleur sur trois est un salarié de l’État. Et il est certain que si l’on mesure le caractère « socialiste » d’un pays au degré d’étatisation de son économie, la plupart des pays pauvres sont à moitié, aux trois-quarts ou à quatre-vingt dix pour cent « socialistes ».
Le phénomène prit cependant en Chine un caractère plus radical encore qu’ailleurs, non seulement du fait du retard économique de ce pays, mais également du fait du blocus économique et de la pression militaire qu’exerça sur lui l’impérialisme mondial, avec à sa tête l’impérialisme américain, dès 1950 et le commencement de la guerre de Corée. Développer dans la mesure du possible l’économie, ou du moins assurer sa survie, et se donner les moyens de résister aux pressions et aux menaces américaines, ne pouvait pratiquement se faire que par une intervention radicale de l’État dans l’économie. En quelques années, toute l’industrie chinoise - très faible - passa ainsi sous le contrôle de l’État, soit en tant qu’industrie d’État, soit en tant qu’industrie à capitaux mixtes. Et cette vague de nationalisations rencontra d’autant moins de résistance de la part de la faible bourgeoisie nationale chinoise, qu’elle se voyait offrir des compensations, un intérêt fixe pour ses capitaux investis, et la possibilité de s’intégrer à l’appareil économico-politique dirigeant.
Tous les commentateurs ont remarqué que la nouvelle constitution chinoise ne fait plus de référence à ces secteurs mixtes de l’économie, et ne stipule plus, comme celle qui la précédait « la protection par l’État du droit des capitalistes à la propriété des moyens de production », sans que l’on puisse dire pour autant si ces formes de propriété ont réellement disparu ces dernières années , ou si les dirigeants chinois se contentent de les passer sous silence. Mais quelle que soit de ce point de vue la réalité chinoise d’aujourd’hui, cela ne changerait rien à la nature de l’État chinois. Même si la bourgeoisie nationale avait entièrement disparu dans ce pays, il n’en resterait pas moins un État bourgeois, tout simplement parce que, comme d’ailleurs dans tous les pays sous-développés, sa nature de classe à sa naissance, n’était pas tant liée au fait qu’il représentait les intérêts de sa chétive bourgeoisie nationale, qu’au fait que, dans l’opposition fondamentale qui oppose à l’échelle mondiale le prolétariat et la bourgeoisie, c’est indubitablement les intérêts généraux de cette dernière qu’il incarnait. Et si l’évolution de la situation mondiale, au cours des années 1950, lui permit de s’élever au-dessus de la contradiction opposant l’impérialisme au peuple chinois, tout comme un État bonapartiste classique semble s’élever au-dessus de la contradiction opposant bourgeoisie et prolétariat dans le cadre de ses frontières nationales, cela ne changeait rien à la nature sociale de l’État chinois.
Mais là aussi, toute cette évolution s’accordait fort bien avec l’utilisation de l’idéologie stalinienne. Et la proclamation, aujourd’hui, dans la nouvelle constitution du caractère prétendument socialiste de la Chine populaire, du caractère de « dictature prolétarienne » de son État, est le meilleur camouflage possible des réalités sociales qui se cachent sous ces mots.
Cette utilisation par les dirigeants chinois du « marxisme-léninisme » a certes un caractère exceptionnel (encore que non unique). Mais cela ne signifie pas qu’elle ne sera pas de nouveau imitée dans l’avenir, et cela d’autant plus facilement précisément que la Chine a montré l’exemple. Car si la politique de la bureaucratie stalinienne a pu être une source d’inspiration pour des directions nationalistes petites-bourgeoises radicales (et pas seulement en Chine), la réussite relative de la politique de Mao Tsé Toung et de son équipe, face à la tentative de l’impérialisme de les réduire à merci, le fait qu’après plus de vingt ans de blocus économique et diplomatique, la Chine retrouve peu à peu la place qu’elle ambitionnait à l’ONU ou ailleurs, tout cela confère une nouvelle auréole à l’idéologie stalinienne, et peut très bien lui amener de nouveaux adeptes, cherchant à placer leur pays sur la voie choisie par les dirigeants chinois.
Loin d’être d’une quelconque nature prolétarienne, le « marxisme-léninisme » à la sauce chinoise est donc simplement l’illustration de ce que la théorie marxiste, lorsqu’elle n’est plus considérée comme la théorie révolutionnaire du prolétariat, mais est réduite à l’état de mots et de formules, peut parfaitement être utilisée dans un but résolument contraire à celui pour lequel elle a été élaborée.
Et c’est ce que font ceux des révolutionnaires qui, oubliant que l’ABC du marxisme consiste précisément à juger des idées et des hommes en liaison avec les faits sociaux, persistent à voir dans la Chine de Mao quelque chose de « prolétarien » ou de « socialiste ».

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